Crise migratoire en Europe

La justice sociale est une condition fondamentale de la coexistence pacifique et prospère des hommes au sein des nations et entre les nations elles-mêmes. Nous servons la justice sociale lorsque nous défendons l’égalité des sexes ou les droits des peuples autochtones et des migrants.


Nous faisons progresser la justice sociale lorsque nous abattons les obstacles liés au sexe, à l’âge, à la race, à l’appartenance ethnique, à la religion, à la culture ou au handicap.  La viabilité passe par l’établissement de marchés qui permettent d’assurer une meilleure répartition des avantages du développement. Elle suppose la satisfaction d’une demande croissante de produits et de services écologiques de la part des consommateurs. Elle implique également la pose des fondements nécessaires pour assurer la dignité, la stabilité et des perspectives au profit de tous les citoyens. En nous attelant à la tâche pour opérer cette transformation, nous devons intégrer l’inclusion sociale dans nos politiques et dans toutes les actions que nous mènerons.  La quête de la justice sociale pour tous est au cœur de la mission mondiale des Nations Unies en faveur du développement et de la dignité humaine. L’adoption de la Déclaration de l’Organisation internationale du Travail sur la justice sociale pour une mondialisation équitable n’est qu’une illustration récente de l’attachement du système des Nations Unies à la justice sociale.  Cette déclaration vise essentiellement à garantir à tous des conditions de vie équitables grâce à l’emploi, à la protection sociale, au dialogue social et au respect des principes et des droits fondamentaux au travail.  L’Assembée générale a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale. Elle invite tous les États Membres à célébrer cette journée spéciale en menant à l’échelon national des activités concrètes visant à promouvoir les buts et objectifs du Sommet mondial pour le développement social et ceux qu’elle a arrêtés à sa vingt-quatrième session extraordinaire. Une nouvelle vision pour l’économie  Le monde a radicalement changé. Nous ne vivons plus dans un monde peu peuplé et relativement épargné par les transformations effectuées par les êtres humains. Nous sommes à présent entrés dans une nouvelle ère, baptisée l’anthropocène et dans laquelle l’Homme altère considérablement ses systèmes écologiques vitaux.  Nos systèmes et nos modèles économiques traditionnels ont été développés dans un espace vide. Si nous voulons créer de la prospérité durable, si notre objectif est de parvenir à l’amélioration du bien-être humain et à la justice sociale, tout en réduisant de manière significative les risques pour l’environnement et le déséquilibre écologique, nous aurons besoin d’adopter une nouvelle vision pour l’économie et de sa relation au reste du monde. Cette vision devra être davantage adaptée aux nouvelles conditions auxquelles les individus sont à présent confrontés.  Nous aurons besoin d’une économie qui respecte les limites de la planète, qui replace le bien-être humain dans un contexte de liens sociaux et de justice sociale, et qui reconnaît que le but ultime est de parvenir à un bien-être durable, et pas seulement à la croissance et à la consommation de biens matériels.  Cette nouvelle vision intègre l’économie dans des sociétés et des cultures qui sont, elles-mêmes, profondément ancrées dans des systèmes écologiques vitaux. Elle prend conscience du fait que l’économie ne peut prospérer indéfiniment sur une planète dont les ressources ne sont pas inépuisables.

Author

Oisat Wasat

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